Sras : l’Asie reprend son souffle

Publié le 26 mai 2003 Lecture : 1 minute.

Il est évident que l’Asie n’est pas encore tirée d’affaire. Taïwan continue d’enregistrer de nouveaux cas de sras (syndrome respiratoire aigü sévère) et, sur le continent, les autorités chinoises ont pris des mesures fermes pour combattre l’épidémie dans la capitale et dans les provinces.
L’industrie hôtelière et les compagnies aériennes ont déjà payé un lourd tribut au sras, et ce en dépit de plusieurs – mais controversés – programmes gouvernementaux destinés à les soutenir. Andy Xie, économiste chez Morgan Stanley, à Hong Kong, souligne même que les bénéfices des entreprises vont continuer à s’en ressentir.
Mais le pire est passé, semble-t-on dire de la Thaïlande à Singapour, en passant par la Malaisie. De moins en moins de gens portent encore des masques de protection dans les rues bondées de Hong Kong ; à Singapour, les restaurants font à nouveau le plein de clients. « Nous ne sommes pas revenus au même point qu’avant le sras, analyse un homme d’affaires, mais nous sommes en bonne voie ». Le même estime que les affaires tournent aujourd’hui à 55 % de leur niveau d’avant la crise.
Signe rassurant : il redevient difficile de trouver un taxi aux heures de pointe dans les rues de Singapour. À la mi-avril, la demande était tellement basse que certains chauffeurs avaient dû arrêter de travailler, faute de clients. Le retour à la normale se précise.

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