Laurent Gbagbo acquitté : les procureurs de la CPI vont faire appel

Les procureurs de la Cour pénale internationale (CPI) vont faire appel de l’acquittement de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, ont-ils écrit dans un document de la Cour consulté le 16 janvier par l’AFP.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, lors de son arrivée dans la salle d’audience de la Cour pénale internationale à La Haye, aux Pays-Bas, le 15 janvier 2019. © Peter Dejong/AP/SIPA

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, lors de son arrivée dans la salle d’audience de la Cour pénale internationale à La Haye, aux Pays-Bas, le 15 janvier 2019. © Peter Dejong/AP/SIPA

Publié le 16 janvier 2019 Lecture : 1 minute.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo lors de l’audience ayant prononcé son acquittement à la CPI, le mardi 15 janvier 2019. © Peter Dejong/AP/SIPA
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Gbagbo acquitté : une nouvelle donne pour la Côte d’Ivoire

Sept ans après son transfèrement à La Haye, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a été acquitté le 15 janvier par la CPI, ainsi que son ancien ministre Charles Blé Goudé. De quoi rebattre les cartes en vue de la présidentielle de 2020.

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Au lendemain de l’annonce de l’acquittement et de la décision de libérer Laurent Gbagbo et son bras droit Charles Blé Goudé par la Cour Pénale Internationale (CPI), les procureurs de la Cour ont annoncé leur intention de faire appel de l’acquittement de l’ex-président ivoirien.

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« L’accusation (…) a déterminé son intention de faire appel de la décision » d’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, dont les juges ont ordonné leur mise en liberté immédiate mardi 15 janvier, ont-ils écrit dans un document de la Cour.

Cette mise en liberté a toutefois été suspendue dans l’attente d’une audience qui a débuté ce mercredi à 10H00 (09H00 GMT) à La Haye, au cours de laquelle les procureurs pourront faire part de leurs objections.

Dans leur requête, les procureurs affirment qu’il existe des « raisons exceptionnelles » de s’opposer à la libération inconditionnelle de Laurent Gbagbo, évoquant un « risque concret » que ce dernier disparaisse dans l’éventualité où le procès se poursuivrait.

Ils ont cependant déclaré qu’ils accepteraient une remise en liberté dans un pays membre de la CPI – excepté la Côte d’Ivoire – « si le risque de fuite peut être atténué en imposant une série de conditions ».

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Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé étaient accusés de quatre chefs de crimes contre l’humanité : meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, pour lesquels ils ont toujours plaidé non coupable.

Les juges de la CPI ont justifié leur décision en expliquant que « l’accusation ne s’est pas acquittée de la charge de la preuve conformément aux critères requis » par la justice internationale.

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