Libre-échange avec l’Union européenne : la Tunisie est-elle prête ?
Alors que les négociations entre la Tunisie et son partenaire européen pour un accord sur le libre-échange complet et approfondi (Aleca) sont amorcées depuis plus de trois ans, des acteurs de la société civile craignent les retombées « désastreuses » d’un tel accord.
![Youssef Chahed et Jean-Claude Juncker; à Bruxelles, le 24 avril 2018. © SIPA/ Frederic Sierkowski](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/04/25/sipa_00855992_000004-1-e1547656683118.jpg)
Youssef Chahed et Jean-Claude Juncker; à Bruxelles, le 24 avril 2018. © SIPA/ Frederic Sierkowski
Initiés en 2015, les pourparlers de l’accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca), qui vise à limiter les obstacles tarifaires et à harmoniser l’environnement commercial et juridique des deux partenaires, en sont au troisième round, après une semaine de délibération à Bruxelles, du 10 au 14 décembre.
Mais l’Aleca inquiète de nombreux observateurs et économistes tunisiens, qui dénoncent « un certain empressement de la part du gouvernement » à ouvrir un pays de 11 millions d’habitants à un continent de 500 00 millions d’habitants, classé deuxième puissance économique mondiale.
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