Côte d’Ivoire : le gouvernement appelle à la « réconciliation » après la libération de Gbagbo

Mercredi 16 janvier, le gouvernement ivoirien a appelé la population à la « réconciliation », après l’acquittement par la Cour pénale internationale (CPI) de l’ex-président Laurent Gbgabo.

Laurent Gbagbo à son arrivée dans la salle d’audience de la CPI, le 15 janvier 2019. © Peter Dejong/AP/SIPA

Laurent Gbagbo à son arrivée dans la salle d’audience de la CPI, le 15 janvier 2019. © Peter Dejong/AP/SIPA

Publié le 16 janvier 2019 Lecture : 1 minute.

Le gouvernement ivoirien « appelle l’ensemble des populations au calme, au pardon et à la réconciliation », a déclaré devant la presse Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres du 16 janvier.

« Le chef de l’État [Alassane Ouattara] et le gouvernement ont une pensée pour les victimes » de la crise post-électorale de 2010-2011, a ajouté le ministre de la Communication, précisant que des « mesures additionnelles » seraient prises en leur faveur.

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La Cour pénale internationale (CPI) a prononcé la veille l’acquittement de l’ex-président ivoirien Laurent Gbgabo et de son coaccusé Charles Blé Goudé, et ordonné leur libération. Le procureur a fait appel de cette décision mercredi matin. La Cour doit se prononcer sur cet appel dans l’après-midi.

Laurent Gbgabo et Charles Blé Goudé étaient jugés devant la CPI pour crimes contre l’humanité, après la crise post-électorale qui a fait 3 000 morts en 2010-2011.

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