La vérité selon Tarallo

Publié le 26 mai 2003 Lecture : 1 minute.

Informé, lors de l’audience du 21 mai au tribunal correctionnel de Paris, par le président Michel Desplan que le procureur de la République avait déposé comme pièce au dossier de l’accusation l’interview accordée par Omar Bongo à J.A./l’intelligent à propos de l’affaire Elf (voir J.A.I. n° 2208), puis interrogé sur le point de savoir ce qu’il pensait des propos du président gabonais à son encontre, l’ancien « monsieur Afrique » de la compagnie, André Tarallo, a indiqué ceci : « Il m’est impossible de répondre à une interview dont je doute fort de la véracité. » Précisons, à toutes fins utiles, que cet entretien, qui s’est déroulé le 24 avril à Libreville dans le bureau du président gabonais et en présence de trois témoins, a bien sûr été enregistré par nos soins. Et que le principal intéressé, l’auteur des propos rapportés, Omar Bongo lui-même, n’en a évidemment pas démenti un seul mot. On peut certes comprendre que les vérités de son ancien ami embarrassent André Tarallo. Mais de là à nier l’évidence… Autre « perle », prononcée cette fois par Alfred Sirven, l’un des protagonistes du procès, lors de l’audience du 19 mai : « Je vous assure qu’il n’a jamais été question [pour Elf] de financer les pays de l’Est. Si j’avais voulu mentir, j’aurais parlé de l’Afrique.

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