Helios Towers annonce près de 90 millions d’euros d’investissements en Afrique du Sud

Le gestionnaire londonien des tours de télécommunication, déjà présent en Tanzanie, en RDC, au Ghana et au Congo, a annoncé son arrivée en Afrique, où il s’est associé avec la société Vulatel.

Tour télécom (photo d’illustration). © Cell Towers, CC-BY-2.0

Tour télécom (photo d’illustration). © Cell Towers, CC-BY-2.0

Publié le 17 janvier 2019 Lecture : 1 minute.

Dans un communiqué paru en début de semaine, Helios Towers annonce son intention de réaliser d’importants investissements dans l’infrastructure des télécommunications sans fil et fixe de Greenfield en Afrique du Sud. Des injections que la presse sud-africaine chiffre à 1,4 millions de rands (90 millions d’euros) sur trois ans.

Si la société basée à Londres et spécialisée dans les infrastructures de tours de télécommunications assure avoir « longtemps considéré l’Afrique du Sud comme une opportunité intéressante en raison de sa croissance économique, de sa démographie et de la demande de services de télécommunications avancés », c’est la signature avec la société sud-africaine Vulatel, spécialiste de la fibre et la data, qui lui permet de prendre pied dans ce marché.

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La cotation de nouveau au programme ?

Pour Helios Towers, l’Afrique du Sud est d’autant plus stratégique que ce devrait être d’elle que partira le déploiement de la technologie 5G en Afrique subsaharienne. Helios Towers South Africa, la coentreprise créée avec Vulatel, « espère pouvoir y contribuer en construisant une nouvelle infrastructure de tours mobiles et l’infrastructure associée hyperfréquences haute vitesse et à fibres optiques, ce qui permettra aux opérateurs de réseau mobile de répondre aux besoins de leurs clients », précise le communiqué.

>>> À LIRE : Télécoms : objectif 5G

Lors d’une rencontre avec la presse sud-africaine, le directeur général d’Helios Towers, Kash Pandya, a en outre rouvert la voie à une cotation au Johannesburg Stock Exchange. Un projet auquel la société avait renoncé en mars 2018, à quelques semaines de l’IPO prévue, à Londres et à Johannesburg, malgré « l’intérêt considérable des investisseurs institutionnels, qui approuvent le business model, la stratégie et les perspectives de croissance », avait-elle indiqué dans un communiqué.

Kash Pandya a cette fois parlé d’une cotation possible « d’ici un à deux ans, en fonction des conditions du marché ».

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