[Exclusif] Présidentielle en RDC : ce que les chefs d’État africains vont dire à Joseph Kabila
Comme cela a été décidé lors du mini-sommet d’Addis-Abeba sur les élections en RDC, une délégation de chefs d’État doit se rendre à Kinshasa dès lundi. Ils entendent placer Joseph Kabila devant une alternative inédite.
![Paul Kagame, président rwandais et président en exercice de l’Union africaine et Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, le 17 janvier à Addis-Abeba. © DR / présidence rwandaise.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/01/18/39810872783_1fd81902f7_z.jpg)
Paul Kagame, président rwandais et président en exercice de l’Union africaine et Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, le 17 janvier à Addis-Abeba. © DR / présidence rwandaise.
![Félix Tshisekedi, quelques instants après la proclamation de sa victoire par la Ceni, dans la nuit du 9 au 10 janvier 2019. © REUTERS/Olivia Acland](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/01/10/2019-01-10t075454z_711243587_rc1f117a4400_rtrmadp_3_congo-election-tshisekedi.jpg)
Présidentielle en RDC : l’alternance, et après ?
Après deux années d’une crise politique ouverte en décembre 2016, la RDC a renoué avec les urnes. Félix Tshisekedi a été proclamé vainqueur par la Ceni, devant Martin Fayulu et Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin de Joseph Kabila. Une victoire accueillie entre joie et contestations.
Les oreilles du président congolais Joseph Kabila ont sifflé, jeudi 17 janvier. Lui-même n’ayant pas fait le déplacement, aucun Congolais n’a pu participer à la réunion à huis clos des chefs d’État et de gouvernement qui s’est tenue dans la capitale éthiopienne. Dans l’assistance : Abiy Ahmed (Éthiopie), Alpha Condé (Guinée), Idriss Déby Itno (Tchad), Hage Geingob (Namibie), Paul Kagame (Rwanda), João Lourenço (Angola), Edgar Lungu (Zambie), Yoweri Museveni (Ouganda) et Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville).
Après le début de la réunion, vers 16 heures locales, tous les chefs d’État se sont accordés à dire que les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), qui donnent l’opposant Félix Tshisekedi vainqueur, n’étaient pas conformes à la réalité, selon les confidences faites à Jeune Afrique par l’un des participants.
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![Félix Tshisekedi, quelques instants après la proclamation de sa victoire par la Ceni, dans la nuit du 9 au 10 janvier 2019. © REUTERS/Olivia Acland](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/01/10/2019-01-10t075454z_711243587_rc1f117a4400_rtrmadp_3_congo-election-tshisekedi.jpg)
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