Mariage de seniors

Publié le 26 mars 2007 Lecture : 1 minute.

Barclays PLC et ABN Amro Holding N.V. ont annoncé, le 19 mars, le début officiel de leurs négociations en vue d’une fusion-absorption. Fondée en 1736, la Barclays est aujourd’hui la troisième banque britannique, derrière la HSBC Holdings et la Royal Bank d’Écosse. Elle est présente sur les cinq continents, notamment en Afrique du Sud (via sa filiale Absa). ABN Amro, qui existe depuis 1824, est le premier établissement financier des Pays-Bas. C’est sous l’impulsion de deux fonds de gestion britanniques, The Children’s Investment Fund Management et le Toscafund Asset Management, actionnaires à hauteur de 2 % de son capital, qu’ABN Amro a décidé de chercher un partenaire pour redynamiser son titre, qui stagne autour de 27 euros. Aussitôt dit aussitôt fait, les deux vieilles banques européennes prennent langue et envisagent de fusionner avec un échange de titres, donc très peu de cash, et l’établissement du siège de la nouvelle entité à Amsterdam. Le cours de l’action d’ABN s’envole à 31 euros le 20 mars (+ 15 % en deux jours) valorisant la banque à 59 milliards d’euros. Barclays serait prête à payer une prime de 2 à 4 euros par action. Si la transaction est finalisée, elle marquerait un record mondial (60 à 63 milliards d’euros).

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