Du Cap-Vert à l’Inde

Publié le 26 mars 2007 Lecture : 1 minute.

C’est au rythme de musiques cap-verdiennes interprétées par Eça Monteiro et Terra Nua que le Groupe Jeune Afrique accueille les visiteurs qui se pressent sur son stand le 22 mars pour la soirée d’ouverture du 27e Salon du livre de Paris. Si le Cap-Vert est ainsi à l’honneur, c’est parce qu’un guide de la collection « Aujourd’hui », fer de lance des Éditions du Jaguar, lui a été récemment consacré. Non loin de là, la littérature maghrébine dévoile ses richesses. Comme chaque année, les livres publiés en Algérie, au Maroc et en Tunisie trouvent avec ce salon une occasion exceptionnelle d’être présentés au lectorat français. Innovation intéressante, les éditeurs marocains et tunisiens se sont regroupés sur un élégant stand aménagé à l’orientale. Les professionnels subsahariens, eux, n’ont guère les moyens de faire le déplacement en France. Les amateurs peuvent se consoler avec l’exceptionnelle librairie africaine et caribéenne de 100 m2 installée avec l’aide du ministère français des Affaires étrangères.
À Paris, comme dans les autres manifestations du genre, le public vient en nombre pour rencontrer les stars de la littérature. Marc Levy, Fred Vargas, Amélie Nothomb et quelques autres auteurs de best-sellers drainent des foules impressionnantes. Campagne électorale oblige, le livre politique est aussi en vedette chez les grands éditeurs. Autre grande attraction, l’Inde, invitée d’honneur de cette édition 2007. Pas moins de trente écrivains significatifs du foisonnement littéraire de ce pays signent leurs ouvrages et participent à des rencontres jusqu’au 27 mars.

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