Le retour des géants miniers
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« Ici, l’homme blanc n’a fait qu’effleurer la surface », aurait dit un jour un patron de la Gécamines, la compagnie minière nationale de la RD Congo. Cuivre, bauxite, cobalt, or, nickel, diamant, zinc, germanium, uranium : variées et abondantes, les réserves du sous-sol congolais sont encore largement sous-exploitées. Rassurés par la stabilisation politique depuis l’élection, en octobre 2006, de Joseph Kabila, ainsi que par la rédaction d’un code minier (avec le concours de la Banque mondiale), les géants de l’extraction minière s’intéressent de nouveau aux richesses du pays, pour l’heure exploitées de façon essentiellement informelle et artisanale. Anglo American prévoit l’ouverture de deux bureaux en 2007, l’un à Kinshasa, l’autre à Lubumbashi, la capitale du cuivre. Rio Tinto dit « reprendre contact » avec la géologie congolaise depuis 2005, après une absence de plus de cinquante ans. Et BHP Billiton prétend détenir l’une des concessions les plus importantes du pays. Les uns et les autres avancent toutefois avec prudence, soulignant les risques liés à la mauvaise gouvernance.
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