Vers un raz-de-marée de l’AKP
Situation inédite dans l’histoire électorale turque : le Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir) est donné par les sondages largement favori des municipales du 28 mars. Sa politique de réformes « européennes » et la diminution de l’inflation pourraient lui valoir de recueillir 50 % des suffrages (contre 34 % lors des législatives de novembre 2002) et de remporter 70 grandes villes sur 81. Izmir et Eskisehir seront les plus difficiles à conquérir. Dans cette dernière ville, située au sud-est d’Istanbul, l’AKP n’a pas hésité à employer les grands moyens pour déloger le maire sortant. Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre en personne, aurait persuadé Nedim Öztürk, un haut fonctionnaire laïc jusque-là membre du Parti de la juste voie (centre droit), de se lancer dans la campagne. L’écart entre les deux candidats pourrait ne pas dépasser 3 000 voix, sur 450 000 votants.
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