Algérie : le parti islamiste MSP va participer à la présidentielle
Le principal parti islamiste algérien, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), a décidé de participer à l’élection présidentielle du 18 avril, a déclaré le 26 janvier son responsable de la communication.
« Le conseil consultatif a décidé à la majorité écrasante de participer à l’élection présidentielle et de présenter le Dr Abderrazak Makri comme candidat du parti », a indiqué Abdellah Bouadji. Se présentant comme islamiste et « modéré » , le MSP a activement soutenu le président Abdelaziz Bouteflika au sein de l’alliance gouvernementale constituée autour de lui, avant de s’en éloigner depuis 2012. Cette annonce intervient dans un contexte où plusieurs partis ont déjà signifié leur intention de boycotter la présidentielle du 18 avril.
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À 58 ans, Abderrazak Makri, le président du MSP, s’est résolument installé dans le camp de l’opposition. Réélu triomphalement le 13 mai pour un second quinquennat à la tête du parti – avec 74 % des voix –, l’homme rêve désormais d’incarner l’alternative à un système qu’il juge à bout de souffle, inapte à la gestion du pays, voire dangereux pour sa stabilité.
Un cinquième mandat ?
Le mandat du président Bouteflika, à la tête de l’Algérie depuis 1999, expire le 28 avril prochain. Son camp l’appelle depuis plusieurs mois à se représenter pour un cinquième mandat, mais Bouteflika, 81 ans, n’a pour l’heure pas fait part de ses intentions. Il a jusqu’au 3 mars à minuit pour le faire.
Pour la précédente présidentielle en 2014, il avait déposé sa candidature dans les ultimes jours avant l’expiration du délai.
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