Présidentielle au Nigeria : vers une nouvelle alternance ?

À moins d’un mois de la présidentielle, l’incertitude règne parmi les électeurs qui ont du mal à choisir entre Muhammadu Buhari, le président sortant au bilan mitigé, et une opposition qui peine à proposer une véritable alternative.

Le président sortant Muhammadu Buhari (à g.) et son principal adversaire, Atiku Abubakar (ici en 2014), s’affronteront à la présidentielle du 16 février 2019. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Le président sortant Muhammadu Buhari (à g.) et son principal adversaire, Atiku Abubakar (ici en 2014), s’affronteront à la présidentielle du 16 février 2019. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Fiacre Vidjingninou

Publié le 27 janvier 2019 Lecture : 5 minutes.

Affiches électorales dans une rue d’Abuja, à la veille de la présidentielle du 16 février 2019. © Ben Curtis/AP/SIPA
Issu du dossier

Présidentielle au Nigeria : Buhari réélu, Abubakar rejette les résultats

84 millions d’électeurs, 72 candidats. La présidentielle qui se joue samedi 23 février, après avoir été repoussée le 16 février à quelques heures de l’ouverture des bureaux de vote, est à l’image de ce géant de l’Afrique de l’Ouest : colossale. Face à Atiku Abubakar, son principal challenger, Muhammadu Buhari a été réélu président du Nigeria avec 56 % des suffrages.

Sommaire

Le ton est brutal, sans concession. Devant un cybercafé d’Abuja, un groupe de jeunes discutent avec intérêt de leur choix pour la présidentielle du 16 février prochain. Les uns dénoncent « le manque de résultats » de Muhammadu Buhari (76 ans) qui, selon eux, « n’est pas la solution pour l’émergence du Nigeria ». « C’est un vieux de la politique qui a passé tout son mandat à s’occuper de sa santé et à laisser les problèmes du pays en l’état », s’emporte Ismaël, hostile au second mandat du président actuel.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

Dans le même dossier