Algérie : décès du président du Conseil constitutionnel

Mourad Medelci avait été nommé président du Conseil constitutionnel en 2013. Il a rendu l’âme dans la nuit du dimanche 27 janvier.

Le président du Conseil constitutionnel algérien, Mourad Medelci, est décédé dans la nuit du 27 janvier 2019. © Jacques Brinon/AP/SIPA

Le président du Conseil constitutionnel algérien, Mourad Medelci, est décédé dans la nuit du 27 janvier 2019. © Jacques Brinon/AP/SIPA

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Publié le 28 janvier 2019 Lecture : 1 minute.

C’est l’un des plus fins connaisseurs de l’État algérien qui s’éteint. Mourad Medelci, 75 ans, est décédé dans la nuit du 27 janvier, annonce le site TSA-Algérie. Le président du Conseil constitutionnel se battait depuis de longs mois contre une maladie grave. Sa dernière apparition publique remontait aux Cérémonies du 1er novembre à Alger, où il était apparu très affaibli.

Né en 1943 à Tlemcen, Mourad Medelci a occupé différents portefeuilles ministériels entre 1988 et 2013, dont le Commerce, les Finances et les Affaires étrangères. Conseiller à la présidence de la République entre 2002 et 2005, il est nommé président du Conseil Constitutionnel en 2013 par Abdelaziz Bouteflika.

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À quelques mois de la présidentielle

Le décès de Mourad Medelci intervient dans un contexte particulier, alors qu’une présidentielle doit se tenir le 18 avril prochain. Le Conseil constitutionnel y tient un rôle majeur : c’est lui qui reçoit et valide les dossiers de candidatures.

Les règles régissant le remplacement du président de l’instance pour décès ont été précisées lors de la révision constitutionnelle de 2016. Le décret présidentiel n°16-201 du 11 Chaoual 1 437 (16 juillet 2016) prévoit que « le décès (…) du président du Conseil constitutionnel donne lieu à une délibération du Conseil constitutionnel intervenant sous la présidence du vice-président ou, en cas d’empêchement de ce dernier, du membre le plus âgé et dont notification est faite au président de la République. »

Intérim assuré par Mohamed Habchi

« Dans ce cas, précise le même article, le vice-président assure l’intérim de la présidence du Conseil constitutionnel jusqu’à la date de désignation du nouveau président. » C’est donc à Mohamed Habchi, nommé en juillet 2016 par Abdelaziz Bouteflika, que revient désormais cette charge.

Le même décret précise, dans son article 6, que « le renouvellement ou le remplacement du président du Conseil constitutionnel s’effectue dans les quinze jours » suivant la notification du décès à la présidence de la République. Le successeur de Mourad Medelci sera donc connu dans les tous prochains jours.

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