Les exilés attendront
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Marc Ravalomanana, le président malgache, ayant annoncé que « la page des événements de 2002 est définitivement tournée », les exilés pensaient pouvoir rentrer prochainement au pays. Ceux, en tout cas, qui n’avaient été ni poursuivis en justice ni condamnés à la date du 31 décembre 2003. Mais Lala Ratsiharovala, le ministre de la Justice, vient de rappeler que « les faits remontant à 2002 ne sont pas encore légalement prescrits ». La prescription est de trois ans pour les délits passibles de la correctionnelle et de dix ans pour les crimes. En cas de jugement par contumace, elle est, respectivement, de cinq et vingt ans. L’ancien président Didier Ratsiraka et Pierrot Rajaonarivelo, son vice-Premier ministre, sont notamment concernés.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise