Les exilés attendront

Publié le 26 janvier 2004 Lecture : 0 minute.

Marc Ravalomanana, le président malgache, ayant annoncé que « la page des événements de 2002 est définitivement tournée », les exilés pensaient pouvoir rentrer prochainement au pays. Ceux, en tout cas, qui n’avaient été ni poursuivis en justice ni condamnés à la date du 31 décembre 2003. Mais Lala Ratsiharovala, le ministre de la Justice, vient de rappeler que « les faits remontant à 2002 ne sont pas encore légalement prescrits ». La prescription est de trois ans pour les délits passibles de la correctionnelle et de dix ans pour les crimes. En cas de jugement par contumace, elle est, respectivement, de cinq et vingt ans. L’ancien président Didier Ratsiraka et Pierrot Rajaonarivelo, son vice-Premier ministre, sont notamment concernés.

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