La Revue de l’intelligent sur orbite

Publié le 27 janvier 2004 Lecture : 1 minute.

Et de trois ! Une revue, c’est comme une fusée spatiale : la phase du lancement est la plus délicate et il faut plusieurs numéros pour assurer la mise sur orbite éditoriale. La Revue de l’intelligent publie son n° 3 (janvier-février 2004, 15 euros) et c’est bon signe. D’autant plus que d’utiles réglages ont eu lieu : le prix de vente a baissé et le livre joint aux deux précédentes livraisons a été transformé en un inédit intégré au corps de la revue : cette fois, il s’agit d’un texte de Bill Powell, Trahison, qui a l’espionnage comme sujet.
Autre bonne nouvelle, à laquelle nos lecteurs seront certainement sensibles : la revue accueille volontiers des collaborateurs de Royaliste : après Yves La Marck, qui avait participé au dossier sur « l’axe du Mal » dans le précédent numéro (toujours disponible), c’est Bertrand Renouvin qui publie un reportage sur le Tadjikistan.
Notre directeur politique se retrouve d’ailleurs en pays de connaissance puisqu’il avait rencontré, à Kaboul, Reza, l’admirable résistant-photographe qui avait exposé ses photographies sur les grilles du jardin du Luxembourg. Les vingt-cinq photographies qu’il publie (Arménie, Azerbaïdjan, Turquie, Afghanistan) méritent à elles seules qu’on achète ce numéro.
Ce faisant, on lira avec profit le texte d’un entretien avec Stéphane Hessel, une critique politiquement incorrecte des ONG par Jacques Bertoin, un article du général Copel sur « les nouveaux défis de l’armée française » et une mise au point de Luc Montagnier sur les progrès dans la lutte contre le sida…

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