Extrait
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« Elle veut qu’on ne lui rappelle jamais ce nom jusqu’à ce qu’il se lasse d’elle, se réveille un matin et prenne ce car Kezi-Bulawayo-Kezi, sans même un regard en arrière vers les bras qu’elle agite pour lui demander de rester. Il s’est lassé d’une femme qui ne s’intéresse plus à son nom complet mais lui donne des instructions avec son corps, faisant porter tout son poids sur le côté du lit qu’il occupe afin qu’ils se touchent, faisant glisser sa paume sur la sienne en manière de salutation, retournant ses doigts et les portant à sa langue silencieuse, léchant la moiteur à la base du cou, levant haut le genou jusqu’à son nombril pour chercher son réconfort, le contemplant avec bonté pour attirer son corps vers elle, chaque étreinte proposée sans mot dire, jambes écartées, en lui offrant la chaleur muette mais stupéfiante de ses cuisses. »
La Matinale.
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