D’un anniversaire l’autre
Publié le 27 janvier 2004 Lecture : 1 minute.
Chaque année, la vie de l’édition est marquée par les commémorations en tout genre. On se souvient que 2002 avait été dominée par Victor Hugo et Alexandre Dumas (nés l’un et l’autre en 1802). En 2003, on a célébré l’anniversaire de la naissance, en 1903, de Georges Simenon, Raymond Queneau, Marguerite Yourcenar, Jean Cocteau, George Orwell ; Albert Camus, né en 1913, et Prosper Mérimée (en 1803) ont eu aussi leur part d’hommage. On s’est aussi rappelé la mort, en 1963, de Jean Cocteau et celle, en 1603, de Charles Perrault.
Honneur aux femmes en 2004, où George Sand (née en 1804) et Colette (morte en 1854) auront la vedette. Mais on commémorera aussi la naissance de Pablo Neruda, Isaac B. Singer, Graham Greene, Alejandro Carpentier (1904), de Marguerite Duras, Romain Gary (1914), Arthur Rimbaud (1854). Pour ce qui est des décès, on évoquera ceux de Julio Cortazar, Henri Michaux, Michel Foucault, Chester Himes (1984), Marcel Pagnol (1964), Jean Giraudoux, Antoine de Saint-Exupéry, Romain Rolland (1944), Franz Kafka, Joseph Conrad, Anatole France (1924). Sans oublier Alain-Fournier (1914) et Anton Tchekhov (1904).
2004 sera aussi l’occasion de remettre en lumière, voire de tirer de l’oubli, quelques événements marquants de l’histoire littéraire. En 1914, André Gide publiait Les Caves du Vatican tandis que Henri Bergson entrait à l’Académie française. En 1924 paraissait le Manifeste du surréalisme d’André Breton. Dix ans plus tard, en 1934, Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire et Léon Gontran Damas – les pères fondateurs de la Négritude – lançaient la revue L’Étudiant noir, qui paraîtra jusqu’en 1940. Luigi Pirandello obtenait le prix Nobel cette année-là. En 1954, alors que Simone de Beauvoir recevait le Goncourt pour Les Mandarins, c’est au grand Ernest Hemingway qu’était décerné le Nobel. Un prix que Jean-Paul Sartre refusait dix ans plus tard, en 1964.
