Benflis optimiste
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En dépit du gel par la justice des activités du FLN et de la scission entre ses partisans et ceux du président Bouteflika, Ali Benflis reste confiant. L’ancien Premier ministre algérien continue de diriger l’ex-parti unique et, surtout, de préparer la campagne électorale comme si de rien n’était. Il se dit même convaincu que le chef de l’État ne sera pas réélu en avril 2004, quel que soit son adversaire. L’annulation par la justice du VIIIe congrès du FLN, à l’issue duquel il avait été reconduit à son poste de secrétaire général, n’a par ailleurs que des conséquences limitées. Lors du précédent congrès (désormais le seul valide légalement), ses partisans avaient en effet raflé les deux tiers des sièges au Comité central. Ce qui lui permet de rester, dans tous les cas de figure, le « patron ». En outre, les candidatures à la présidentielle étant individuelles, rien ne peut l’empêcher de se présenter.
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