Le temps des incertitudes

Publié le 2 janvier 2007 Lecture : 1 minute.

La conférence nationale du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, se tiendra au mois de décembre 2007 à l’Université du Limpopo, à Polokwane, dans le nord du pays. C’est elle qui, tous les cinq ans, élit les dirigeants du parti et désigne son candidat à l’élection présidentielle.
Depuis deux ans déjà, le pays s’interroge : qui succédera à Thabo Mbeki, dont le second (et dernier) mandat présidentiel s’achèvera en avril 2009 ? Conjectures et rumeurs iront bon train tout au long de l’année. Jamais, depuis la fin de l’apartheid, l’ANC n’a traversé une période aussi incertaine. L’ancien vice-président Jacob Zuma ayant été traduit en justice – mais pas condamné – dans deux fâcheuses affaires de viol et de corruption, on ne sait si la règle (non écrite) qui veut que le numéro deux du régime succède quasi automatiquement au président sortant sera appliquée. Nullement abattu, Zuma a déjà lancé sa campagne auprès des comités régionaux de l’ANC. Mbeki, qui n’a manifestement aucune envie de voir son ex-bras droit lui succéder, pourrait décider de rester à la tête du parti afin d’influer sur le choix du candidat.
Parmi les noms qui circulent, ceux de l’homme d’affaires Cyril Ramaphosa, toujours très populaire chez les militants, du ministre des Finances Trevor Manuel (un métis), de Kgalema Motlanthe, le secrétaire général de l’ANC, ou encore de Phumzile Mlambo-Ngcuka, l’actuelle vice-présidente (qui a remplacé Zuma) sont les plus fréquemment cités. Mais bien des surprises restent possibles.

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