Les dessous d’une libération

Publié le 2 janvier 2007 Lecture : 1 minute.

Les conditions dans lesquelles le chef de l’État guinéen, Lansana Conté, est allé lui-même dans l’après-midi du 16 décembre extraire de sa cellule l’homme d’affaires Elhadj Mamadou Sylla ne laissent pas d’intriguer. En proie à des troubles de la mémoire, Conté avait en réalité été totalement tenu à l’écart de l’incarcération de Sylla. Un homme s’est chargé, à la mi-journée du 16 décembre, d’aller lui révéler ce qu’on lui cachait : le chef d’état-major de l’armée, Kerfalla Camara. S’étant rendu au domicile du patron des patrons pour vérifier l’information, le chef de l’État a ensuite fait cap sur la prison. Après quoi, il a tenté de parler à son homme de confiance, Fodé Bangoura, devenu subitement injoignable à son bureau de la présidence comme à son domicile de fonction. Sans doute pour ne pas subir à chaud les « foudres » de son patron

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