Tam-tam et sida

Publié le 26 octobre 2004 Lecture : 1 minute.

Manu Dibango n’a pas hésité une seconde. Avec « plus de 11 millions d’enfants africains orphelins à cause du VIH/sida, c’est l’avenir du continent qui est entre parenthèses », clame-t-il. Et Manu a pris son saxophone pour « Nous sommes les tam-tams », une chanson collective à laquelle participent gracieusement une vingtaine de figures des musiques africaines. Sous la direction de Boncana Maiga (Mali), les chanteurs Baaba Maal, Youssou Ndour, Ismael Lô, Coumba Gawlo et Didier Awadi (Sénégal), Angélique Kidjo (Bénin), Salif Keita, Habib Koité (Mali), Cheb Mami (Algérie), Malouma (Mauritanie), Achien’g Abura (Kenya), Mahmoud Ahmed (Éthiopie), Chiwoniso (Zimbabwe), Jaojoby Eusebe (Madagascar), Meiway (Côte d’Ivoire), Koffi Olomidé (RD Congo), Saintrick (République du Congo) ont enregistré le titre à Dakar avec Mamadou Konté d’Africa Fête et à Paris avec le Camerounais Yves Ndjock à la guitare.

Lancée simultanément dans tous les pays africains le 18 octobre, cette chanson est destinée à « mobiliser toutes les composantes de la société afin de faire reculer la pauvreté et le VIH/sida ». Elle entre dans le cadre d’une initiative dite « Afrique 2015 », lancée par le Programme des Nations unies (Pnud) pour le développement et visant à « réduire au moins de moitié la pauvreté et la faim, assurer l’éducation primaire pour tous, faire reculer le sida et d’autres maladies ». Selon le Pnud, si rien n’est fait, l’Afrique n’atteindra pas ces objectifs en 2015, mais en 2145.

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