Le Mali entre dans la danse
Vingt ans après l’abandon des recherches entreprises sur son territoire par les compagnies pétrolières Agip, Texaco, Elf et Exxon, le Mali revient à la charge. À l’initiative du président Amadou Toumani Touré et des ministres Hamed Diane Semega (Mines, Eau et Énergie) et Ousmane Thiam (Investissements et PME), le Conseil des ministres devrait approuver, le 27 octobre, un nouveau code de l’investissement dans le secteur des hydrocarbures et donner son feu vert à la signature, le même jour, du premier « contrat de partage de production ». Les investisseurs potentiels seront autorisés à acquérir l’un des quinze permis de recherche proposés (603 400 km2 au total, soit la moitié de la superficie du pays). Le premier bénéficiaire est la société Baraka Mali Ventures (BMV), fondée par l’Australien Max de Vietri, qui disposera de cinq blocs (193 200 km2) et s’engagera à investir 52 millions de dollars sur quatre ans. Sa campagne de promotion débutera fin octobre, à Pékin, auprès de la puissante Compagnie nationale du pétrole (CNPC) et se poursuivra, fin novembre, à Houston, Texas, à l’occasion du Forum sur le pétrole et le gaz en Afrique.
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