L’effet Chávez

Publié le 25 septembre 2006 Lecture : 1 minute.

Le discours du président vénézuélien Hugo Chávez devant l’Assemblée générale des Nations unies, le 20 septembre à New York, a eu un effet inattendu. À l’appui de sa thèse, pour le moins iconoclaste, selon laquelle « le diable réside à la Maison Blanche », Chávez a longuement cité et chaudement recommandé à ses auditeurs, en particulier « à nos frères et surs des États-Unis », l’ouvrage du linguiste et polémiste américain Noam Chomsky, Dominer le monde ou sauver la planète ? L’Amérique en quête d’hégémonie mondiale, paru en 2003. Du coup, en l’espace d’une journée, les ventes et commandes du livre de ce professeur au Massachusetts Institute of Technology et grand pourfendeur de l’administration Bush ont fait un bond en avant extraordinaire, passant de la 160 722 position sur la liste mondiale des best-sellers du site Amazon.com à la 7e place ! Un « coup de pub » inespéré pour l’éditeur Metropolitan Books – lequel estimait à juste titre que l’ouvrage avait depuis longtemps « vécu sa vie » – et qui en dit long sur l’audience dont bénéficie Hugo Chávez.

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