À Djibouti, Eiffage se lance dans le dessalement pour conquérir de nouveaux marchés
Pour sa première usine, à Djibouti, le géant français du BTP s’est associé à l’espagnol Tedagua, leader européen dans le domaine. Mais Eiffage a désormais dans le viseur d’autres marchés en Afrique, que le groupe pourrait cette fois rafler en solo. Il est notamment question d’une usine de dessalement à Dakar.
![Chantier de l’usine de dessalement Eiffage-Tedagua, à Djibouti. © Nelly Fualdes](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/01/31/img_20181206_110315811-e1548928979811.jpg)
Chantier de l’usine de dessalement Eiffage-Tedagua, à Djibouti. © Nelly Fualdes
À Doraleh, dans la banlieue nord de Djibouti, quelque 200 ouvriers, employés par la société yéméno-djiboutienne Hawk et la djiboutienne Awad, les principales sous-traitantes, s’activent sur le chantier de la future usine de dessalement. Prévue pour être livrée en septembre 2020, l’usine traitera dans un premier temps 22 500 m3 d’eau par jour mais est conçue pour pouvoir doubler à terme ses capacités, ce qui lui permettrait de répondre à 60 % des besoins de la capitale djiboutienne, qui dépend actuellement à 98 % de l’Éthiopie.
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