Bourses africaines : l’union fait la force
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« Il est impératif de modifier le regard des investisseurs internationaux sur l’Afrique et sur ses places boursières. C’est une question de survie », estime Maged Swaky Sourial, président de l’Association des Bourses africaines (basée à Nairobi, Kenya), dont la conférence annuelle s’est tenue le 18 septembre, à Johannesburg. Le continent compte actuellement dix-huit places boursières. Seules trois d’entre elles – Johannesburg, Le Caire et Alexandrie – font partie de la Fédération mondiale des Bourses, qui représente 97 % de la capitalisation boursière mondiale. « Si nous fusionnions toutes les Bourses africaines entre elles, le nouvel ensemble ne ferait même pas partie du club des dix premiers », souligne Russell Loubser, patron de la Bourse de Johannesburg, qui se classe au 17e rang mondial. Face au manque de liquidités, à l’étroitesse et à la volatilité du marché, il faudrait regrouper les places boursières, ou tout du moins harmoniser leur fonctionnement. C’est loin d’être le cas. La disparité des régimes fiscaux et des pratiques comptables perdure. Sans parler des rivalités contre-productives. Dernier exemple, la Bourse de Douala au Cameroun et celle de Libreville au Gabon.
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