[Édito] Algérie, Tunisie, Mauritanie : trois scrutins, trois cas d’école

Huit ans après la vague de contestation qui a suivi la « révolution » tunisienne, comment ont évolué les trois pays du Maghreb où aura lieu cette année une élection présidentielle ? Je veux parler, bien sûr, de l’Algérie, de la Tunisie et de la Mauritanie (le scrutin annoncé en Libye étant des plus hypothétiques). Les enjeux y sont bien différents. Les chemins parcourus depuis 2011, aussi.

Un bureau de vote au Maghreb, en 2011 (photo d’illustration). © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA

Un bureau de vote au Maghreb, en 2011 (photo d’illustration). © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA

MARWANE-BEN-YAHMED_2024

Publié le 3 février 2019 Lecture : 3 minutes.

Traumatisée par une décennie de guerre civile, l’Algérie a fait le choix de la stabilité à tout prix. Donc de l’immobilisme, in fine, dans tous les domaines : politique, économique et social. La formidable manne pétrolière des années 2000-2014 a longtemps permis aux autorités de construire nombre d’infrastructures et de maintenir la paix sociale à coups de subventions, d’allocations et de créations d’emplois publics. Ce temps est révolu.

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