Armes en Centrafrique : le Conseil de sécurité de l’ONU proroge l’embargo jusqu’en 2020

Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé de proroger jusqu’au 31 janvier 2020 l’embargo sur les armes imposé à la Centrafrique, ainsi que l’interdiction de voyager et le gel des avoirs infligés aux personnes ou entités désignées par son comité des sanctions.

Un cadet de l’armée centrafricaine, en 2014. Depuis 2013, l’ONU a imposé au pays un embargo sur les armes et munitions. (Image d’archive) © Jerome Delay/AP/SIPA

Un cadet de l’armée centrafricaine, en 2014. Depuis 2013, l’ONU a imposé au pays un embargo sur les armes et munitions. (Image d’archive) © Jerome Delay/AP/SIPA

Publié le 1 février 2019 Lecture : 1 minute.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé jeudi de proroger jusqu’au 31 janvier 2020 l’embargo sur les armes imposé à la Centrafrique. Cette résolution 2454, adoptée à l’unanimité, stipule que « tous les États membres de l’ONU devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou les transferts directs ou indirects à la RCA, d’armements et de matériels connexes, ainsi que toute assistance technique et aide financière en rapport avec les activités militaires » et ce jusqu’au 31 janvier 2020.

Le Conseil de sécurité a par ailleurs appelé tous les États à « continuer de prendre les mesures nécessaires pour interdire l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes désignées par le comité des sanctions. Les fonds et les avoirs financiers de ces personnes et entités continueront d’être gelés. »

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Embargo dénoncé par la Centrafrique

L’ONU interdit à la Centrafrique de se procurer des armes et des munitions depuis 2013. Les autorités du pays ont à plusieurs reprises demandé la levée de l’embargo, en vain. Le Premier ministre centrafricain, Simplice Matthieu Sarandji, a participé à une manifestation à Bangui pour réclamer la levée de l’embargo de l’ONU sur les armes, dénonçant le « verrou qui doit être levé », en faisant référence à l’embargo.

Un rapport de l’ONU notait en 2018 que « l’acquisition récente d’armements par le gouvernement a incité les factions [de l’ex-rébellion de la Séléka, ndlr] à opérer un réarmement ».

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