Goliath a écrasé David

Publié le 25 août 2008 Lecture : 1 minute.

Le souverain mépris que, tout au long de la crise du Caucase, la Russie a affiché à l’égard de la Géorgie, mais aussi à l’égard des mises en garde des puissances occidentales, s’explique par la disproportion flagrante des forces en présence.

Du côté de la Russie. Le contingent de la Russie compte plus de 1 million d’hommes, mais c’est essentiellement sa 58e armée, dont le quartier général est Vladikavkaz, en Ossétie du Nord, qui fait face aux Géorgiens, soit 90 000 hommes. Sa supériorité en mer Noire est totale, avec 32 avions et 42 hélicoptères embarqués, 1 sous-marin et 12 bâtiments de surface, plus 8 patrouilleurs. En outre, la Russie peut compter sur 7 000 « volontaires » originaires d’Abkhazie et d’Ossétie du Nord ou membres de sociétés cosaques, ainsi que sur les 3 000 hommes des forces régulières de la république séparatiste d’Ossétie du Sud.

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Du côté de la Géorgie. Les forces géorgiennes comptent un peu plus de 20 000 hommes, auxquels il faut ajouter le renfort d’environ 11 000 personnes dépendant du ministère de l’Intérieur ou de la police des frontières. L’infanterie représente la plus grande partie de ces effectifs qui ont vu leur équipement modernisé avec l’aide des États-Unis et d’Israël. Le kalachnikov, notamment, a été remplacé par le fusil d’assaut américain. La marine compte 6 patrouilleurs et l’armée de l’air, 9 avions de combat. Une centaine d’instructeurs américains entraînent les armées géorgiennes depuis plusieurs années. Un bataillon de 2 000 Géorgiens combat en Irak (la Géorgie y est la troisième force par ordre d’importance après les États-Unis et la Grande-Bretagne) ; d’autres éléments géorgiens participent au maintien de la paix au Kosovo.

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