Tchad : pilonnée par l’aviation française, l’UFR affirme continuer à progresser vers N’Djamena

Frappés à plusieurs reprises depuis le 3 février par l’aviation française, les rebelles tchadiens de l’Union des forces de la résistance (UFR) affirment continuer leur progression à l’intérieur du pays, en direction de la capitale N’Djamena.

Des soldats tchadiens à Damasak le 18 mars 2015 © Jerome Delay/AP/SIPA

Des soldats tchadiens à Damasak le 18 mars 2015 © Jerome Delay/AP/SIPA

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 7 février 2019 Lecture : 3 minutes.

Ils s’y attendaient. Depuis dimanche 3 février, les rebelles de l’UFR sont sous le feu de l’aviation française de l’opération Barkhane. « On s’attendait à ce scénario, mais pas avec autant d’intensité », confie Mahamat Doki Warou, conseiller politique de Timan Erdimi, chef de l’UFR, neveu et ancien chef de cabinet du président Idriss Déby Itno. Celui-ci affirme à Jeune Afrique que, le 6 février, le groupe a encore perdu huit combattants dans les bombardements, ainsi que quatre véhicules, à Bao-Billiat, dans la région d’Amdjarass (à la frontière entre Tchad et Soudan), village d’origine d’Idriss Déby Itno.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Tchad : interrogations après les frappes aériennes françaises dans le nord du pays

Contenus partenaires