Lockerbie donne des idées à Khartoum
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Le versement par la Libye de compensations financières aux États-Unis et à la Grande-Bretagne dans l’affaire Lockerbie pourrait faire école. Le gouvernement de Khartoum compte bien obtenir des États-Unis qu’ils reconnaissent leur responsabilité dans le bombardement, le 20 août 1998, d’une usine de médicaments près de la capitale soudanaise. Washington avait prétendu à l’époque qu’il s’agissait d’un site de production d’armes chimiques, mais, par la suite, il est apparu qu’il n’en était rien. L’administration américaine n’a jusqu’ici pas officiellement reconnu son erreur, mais Khartoum attend du Conseil de sécurité des Nations unies qu’il se saisisse de l’affaire et, pourquoi pas, que Washington verse au Soudan des compensations.
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