Maroc, Algérie, Tunisie : les artistes face au « cauchemar » des visas Schengen

Refoulement aux frontières, durcissement des règles d’entrée, refus de visas… les artistes maghrébins font face à des autorités européennes qui semblent toujours plus réticentes à les accueillir. Souvent invités sur le Vieux Continent pour des missions ponctuelles, ils se disent victimes d’un raidissement de la politique migratoire. Témoignages.

Image d’illustration. © YouTube/Briefing

Image d’illustration. © YouTube/Briefing

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Publié le 12 février 2019 Lecture : 7 minutes.

« Est-ce que vous avez des attaches en Tunisie ? Une copine peut-être ? Vous comprenez, on ne peut pas prendre le risque d’une immigration clandestine. » Octobre 2017, à l’ambassade d’Italie à Tunis, Haythem Briki, DJ tunisien convié à se produire au défilé de l’Elite model look à Milan, s’étonne des questions de son interlocutrice.

L’échange est vif. Sa demande de visa a finalement été refusé. « C’était une véritable humiliation, confie le jeune homme à Jeune Afrique. Nous invitons régulièrement des artistes étrangers pour animer des soirées à Tunis. Ils y sont tous bien accueillis et nous, nous ne parvenons même pas à quitter le territoire. »

Bien s’informer, mieux décider

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