Au chevet des Comores
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Pressés par une communauté internationale exaspérée, les représentants des îles autonomes des Comores et ceux de l’Union – le pouvoir central – ont enfin accepté de se rencontrer, sous l’égide de l’Union africaine, pour sortir de l’impasse constitutionnelle dans laquelle se trouve l’archipel. Le 16 août dernier, à l’issue de trois jours de négociation, un préaccord a été obtenu à Pretoria sur la « distribution des revenus douaniers, sur les arrangements de sécurité et les budgets pour 2003 et 2004 ». L’enjeu est de taille : la communauté internationale, impliquée dans le suivi du processus des accords de Fomboni signés le 17 février 2001, a hâte de voir s’organiser les élections législatives prévues par lesdits accords et repoussées à plusieurs reprises. Cette fois, c’est l’Union africaine qui est en première ligne, espérant avoir plus de chance que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui a longtemps soutenu à bout de bras le dialogue intercomorien.
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