Ça baigne dans l’huile…

Publié le 25 août 2003 Lecture : 1 minute.

Pour le quatrième producteur mondial d’huile d’olive, la culture de l’olivier n’est pas seulement importante pour les recettes en devises. Elle l’est davantage pour l’activité qu’elle génère directement sur le marché de l’emploi, la consommation, les services et les banques. Ce qui représente 1 à 2 points de croissance économique par an.
Avec près de 60 millions de pieds en 2003, l’oliveraie tunisienne respire. Les dernières estimations de production portent sur un minimum de 240 000 tonnes. La campagne de cueillette, qui commencera début novembre, promet donc d’être particulièrement bonne. Mais les oléiculteurs auront plus de mal à attirer la main-d’oeuvre nécessaire – la cueillette se fait toujours à la main – qu’à trouver les huileries et les centres de stockage.
La Tunisie s’est en effet dotée d’infrastructures amplement suffisantes pour gérer plus de 300 000 tonnes d’huile. Le record historique est toujours détenu par la campagne de 1996-1997, avec 310 000 tonnes. Alors que la plus mauvaise récolte date de 1966-1967 avec 20 000 tonnes (ce qui a contribué à la fin de l’expérience des coopératives agricoles en 1969 et à un changement radical de régime économique à partir de 1970).
Les conséquences de la sécheresse sur la campagne 2001-2002 sont là pour rappeler que l’olivier tunisien est encore trop tributaire de la pluie. Premier producteur mondial, l’Espagne est mieux lotie. Avec 215 millions de pieds, elle produit de 700 000 à 1 million de tonnes par an, beaucoup plus que l’Italie (de 400 000 à 600 000 t) et la Grèce (350 000 t).

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