Nigeria : au moins 15 morts à la fin d’un meeting de Muhammadu Buhari
Au moins 15 personnes sont décédées, selon un bilan encore provisoire, au cours d’une violente bousculade déclenchée à la fin du meeting du président Muhammadu Buhari dans le sud-est du Nigeria, alors qu’une partie de la foule a voulu sortir précipitamment par une sortie du stade.
![Muhammadu Buhari, en mai 2015. © Sunday Alamba/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/04/09/sipa_ap22047944_000001-1.jpg)
Muhammadu Buhari, en mai 2015. © Sunday Alamba/AP/SIPA
![Affiches électorales dans une rue d’Abuja, à la veille de la présidentielle du 16 février 2019. © Ben Curtis/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/02/15/sipa_ap22301812_000005.jpg)
Présidentielle au Nigeria : Buhari réélu, Abubakar rejette les résultats
84 millions d’électeurs, 72 candidats. La présidentielle qui se joue samedi 23 février, après avoir été repoussée le 16 février à quelques heures de l’ouverture des bureaux de vote, est à l’image de ce géant de l’Afrique de l’Ouest : colossale. Face à Atiku Abubakar, son principal challenger, Muhammadu Buhari a été réélu président du Nigeria avec 56 % des suffrages.
« Quinze corps ont été amenés (à l’hôpital universitaire de Port Harcourt), dont trois hommes et douze femmes », a déclaré le porte-parole de l’hôpital, Kem-Daniel Elebiga. Il a indiqué que « douze survivants » ont été soignés ou sont encore en cours de traitement, au lendemain de la bousculade mortelle survenue à la fin du meeting du président Muhammadu Buhari mardi 12 février à Port-Harcourt.
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Muhammadu Buhari s’est dit « profondément attristé » et a souhaité un « prompt rétablissement à toutes les personnes blessées », déplorant « des pertes inutiles » à l’issue d’un « événement très réussi » dans un stade de la ville pétrolière. De sources concordantes, une partie de la foule de ses partisans a voulu sortir précipitamment par une sortie du stade Adokiye Amiesimaka, provoquant une violente bousculade.
« Des pertes inutiles »
Un journaliste du journal Vanguard présent sur les lieux de la bousculade, Egufe Yafugborhi, a affirmé que « ceux de derrière poussaient et mettaient la pression sur ceux de devant, faisant tomber plusieurs personnes au sol qui ont été piétinées ». « Je ne peux pas dire combien de personnes sont mortes exactement, mais j’ai compté au moins six personnes au sol qui ont été évacuées au CHU », a-t-il ajouté.
Les Nigérians sont appelés aux urnes samedi pour les élections présidentielle et législatives qui doivent notamment départager Muhammadu Buhari face au candidat du PDP, Atiku Abubakar, ancien vice-président entre 1999 et 2007.
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![Affiches électorales dans une rue d’Abuja, à la veille de la présidentielle du 16 février 2019. © Ben Curtis/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/02/15/sipa_ap22301812_000005.jpg)
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