Maroc : ce qui attend Mohamed Idrissi Meliani, le nouveau DG de l’Agence de développement digital

Avec la nomination officielle d’un nouveau directeur, l’Agence de développement digital devrait concrétiser ses premiers projets cette année. Focus sur les principaux chantiers qui attendent le nouveau « Monsieur numérique » du royaume.

L’effervescence autour du cyberespace laisse présager que la révolution numérique sera l’un des moteurs du développement du continent. © Wikimedia Commons/Colin

L’effervescence autour du cyberespace laisse présager que la révolution numérique sera l’un des moteurs du développement du continent. © Wikimedia Commons/Colin

fahhd iraqi

Publié le 13 février 2019 Lecture : 2 minutes.

La dernière née des agences marocaines a finalement un directeur. Lors du Conseil des ministres du 7 février, le roi Mohammed VI a nommé Mohamed Idrissi Meliani directeur général de l’Agence de développement digital (ADD). Cet ingénieur en télécommunication, qui travaille depuis 2003 pour l’Agence nationale de réglementation des télécoms (ANRT), aura ainsi pour charge de piloter les différents chantiers amorcés par cette nouvelle agence. Une mission qui s’annonce chargée, sa prédécesseur, la directrice par intérim Khouloud Abejja, ayant été plutôt active.

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Lors du dernier conseil d’administration de l’Agence, tenu le 18 janvier, Khouloud Abejja (qui espérait une confirmation à son poste de directrice) avait surpris le chef de gouvernement et les autres administrateurs en tenant une réunion 100 % digitale. Sur des tablettes interactives, ces derniers avait pu découvrir les avancées réalisées par ce bureau, un an après sa création, mais surtout les 16 projets lancés à travers des conventions signées avec les départements ministériels.

Digital Lab, Usine 4.0 et smart government

Il s’agit de programmes digitaux destinés aux PME, aux entrepreneurs ainsi que des projets de transition numérique au sein de l’administration, en plus du développement d’un Digital Lab et d’une Usine 4.0, afin de permettre de tester les applications avant leur lancement. Pour mener à bien ces différents projets, l’ADD a été doté d’un budget d’investissement de 235 millions de dirhams (22 millions d’euros), en plus du budget de fonctionnement de 44 millions de dirhams.

Au sein de l’Agence, on promet que les premiers résultats des chantiers amorcés seront palpables dès le deuxième semestre de l’année

Le nouveau « Monsieur numérique » du royaume devrait a priori poursuivre le plan d’action déjà établi. Ce dernier vise entre autres l’instauration du « smart government » à travers la mise en place d’une plate-forme d’échange de données entre les administrations. Au sein de l’Agence, on promet que « les premiers résultats des chantiers amorcés seront palpables dès le deuxième semestre de l’année ». Enfin, 2019 devrait également être marquée par le lancement d’un écosystème dédié à l’intelligence artificielle.

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