L’effet McCain
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Des pressions américaines sont-elles à l’origine de l’annonce faite par Mohamed Abdelaziz (dans Le Monde du 13 juillet) de la libération imminente des 408 prisonniers de guerre marocains encore détenus par le Front Polisario à Tindouf (voir pp. 34-37) ? Au mois de mai dernier, une délégation de six anciens détenus conduite par le capitaine Ali Najab s’était rendue à Washington à l’invitation des lobbyistes du Centre politique marocain-américain (CPMA). Elle y avait notamment rencontré – et rallié à sa cause – l’influent sénateur républicain John McCain. Lui-même ancien prisonnier de guerre (au Vietnam), le parlementaire avait promis d’user de son influence auprès de l’administration Bush et du Congrès pour mettre la pression sur le Polisario. Des responsables américains ont récemment laissé entendre que des responsables sahraouis pourraient faire l’objet de sanctions si le problème des détenus marocains n’était pas rapidement réglé.
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