Présidentielle aux Comores : Azali Assoumani candidat à sa propre succession

Le président Azali Assoumani a pris congé de ses fonctions le 14 février, conformément à la nouvelle Constitution, afin d’être candidat à la prochaine présidentielle du 24 mars.

Azali Assoumani, président de l’Union des Comores. © Vincent Fournier/JA

Azali Assoumani, président de l’Union des Comores. © Vincent Fournier/JA

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Publié le 15 février 2019 Lecture : 1 minute.

Opération de vote à Moroni, Comores, lors du référendum constitutionnel, le 30 juillet 2018. © TONY KARUMBA / AFP
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Présidentielle aux Comores : Azali Assoumani face à douze candidats de l’opposition

Candidat à sa propre succession, Azali Assoumani fait figure de favori à la présidentielle du 24 mars. Face à lui, douze candidats entendent cependant faire mentir les pronostics. De Mouigni Baraka Saïd Soilihi, l’ancien gouverneur de la principale île de l’archipel, Ibrahim Ali Mzimba, l’ancien ministre des Affaires étrangères, ou Hamidou Karihila, ancien fidèle du président, portrait de ses principaux adversaires.

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La campagne électorale pour la présidentielle anticipée ne démarre officiellement que le 20 février aux Comores, mais le président Azali Assoumani a sonné le coup d’envoi dès le jeudi 14 février en prenant congé de ses fonctions, conformément à la nouvelle Constitution adoptée par référendum le 30 juillet 2018.

C’est dorénavant le ministre de l’Énergie, de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Environnement, Moustadroine Abdou, qui occupe par intérim les plus hautes fonctions de l’État. Le prochain président sera désigné à l’issue du premier tour organisé le 24 mars ou d’un éventuel second tour prévu pour le 21 avril.

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13 candidats

La réforme constitutionnelle de 2018 conserve le principe de la présidence tournante entre les trois îles de l’archipel comorien (Grande Comore, Anjouan et Mohéli), instaurée depuis 2001, mais pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois, contre un seul quinquennat autorisé auparavant.

Réservée aux ressortissants de la Grande Comore, l’élection présidentielle de 2019 mettra aux prises treize candidats, dont le président sortant, ainsi que l’ancien gouverneur de la principale île de l’archipel, Mouigni Baraka Saïd Soilihi, qui s’était déjà présenté à la magistrature suprême en 2016. La liste définitive des candidats a été validée par la Cour suprême du pays le 9 février.

Élu en 2016, Azali Assoumani a changé la Constitution conformément aux conclusions des Assises nationales organisées à travers le pays début 2018. Grand favori du scrutin à venir, il pourra, en cas de réélection cette année puis dans cinq ans, rester en fonction jusqu’en 2029.

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