Présidentielle au Nigeria : Muhammadu Buhari et Yemi Osinbajo, le général et le technocrate

Le président Muhammadu Buhari et son vice-président, Yemi Osinbajo, candidats à leur propre succession, ont filé la parfaite entente au sommet de l’Etat nigérian. Issus de deux mondes différents, les deux hommes se complètent au point de jouer trop souvent au ping-pong avec le pouvoir présidentiel.

Un partisan de Buhari et Osinbajo, lors d’un meeting à Abuja, le 13 février 2019. © Ben Curtis / AP/SIPA

Un partisan de Buhari et Osinbajo, lors d’un meeting à Abuja, le 13 février 2019. © Ben Curtis / AP/SIPA

Fiacre Vidjingninou

Publié le 15 février 2019 Lecture : 3 minutes.

Affiches électorales dans une rue d’Abuja, à la veille de la présidentielle du 16 février 2019. © Ben Curtis/AP/SIPA
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Présidentielle au Nigeria : Buhari réélu, Abubakar rejette les résultats

84 millions d’électeurs, 72 candidats. La présidentielle qui se joue samedi 23 février, après avoir été repoussée le 16 février à quelques heures de l’ouverture des bureaux de vote, est à l’image de ce géant de l’Afrique de l’Ouest : colossale. Face à Atiku Abubakar, son principal challenger, Muhammadu Buhari a été réélu président du Nigeria avec 56 % des suffrages.

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Ils ne proviennent pas du même Nigeria, culturellement divisé entre le nord et le sud. Muhammadu Buhari st un Fulani du nord, majoritairement musulman. Yemi Osinbajo, de l’ethnie yoruba, est un chrétien évangéliste du sud. Un duo qui respecte parfaitement la règle – non écrite qui veut que le pouvoir alterne non seulement entre le nord et le sud, mais soit aussi exercé par deux personnalités issues de chacune de ces régions.

>>> À LIRE – Présidentielle au Nigeria : clap de fin pour la campagne électorale

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