De Téhéran à Sant’Egidio
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Tenue secrète jusqu’à sa conclusion, la rencontre à Rome, le 21 juillet, entre le président togolais Faure Gnassingbé et le principal leader de l’opposition, Gilchrist Olympio, a été décidée alors que le fils et successeur d’Eyadéma se trouvait en Iran pour une visite officielle de trois jours. Faure Gnassingbé, qui a été reçu à Téhéran par deux chefs de l’État, le sortant Mohamed Khatami (en fonctions jusqu’au 3 août) et le nouvel élu Mahmoud Ahmadinejad, avant de conclure quatre accords de coopération économique, s’est donc rendu directement de Téhéran à Rome à bord de son Boeing 707 présidentiel. Une délégation restreinte, composée notamment de son directeur de cabinet, Pascal Bodjona, et de son conseiller spécial, le Français Charles Debbasch, l’accompagnait pour cet entretien organisé par la communauté Sant’Egidio (également très active sur le dossier ivoirien). Même si le communiqué final de la rencontre demeure plutôt vague (un appel au retour des réfugiés et à la fin de la violence « d’où qu’elle vienne » a déjà été lancé par les deux parties, sans grand succès), l’engagement conjoint à poursuivre le dialogue est à mettre au crédit de la communauté. Laquelle pourrait réussir là où la Cedeao et l’UA ont jusqu’ici échoué.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise