Curieux francophone
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Est-ce volontairement ou parce que l’anglais est presque sa langue maternelle ? En tout cas, le Rwandais Donald Kaberuka a quelque peu surpris son monde, le 21 juillet, après son élection à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) : alors qu’il s’exprime fort bien en français, il a prononcé l’intégralité de son discours d’acceptation en anglais. La surprise a été d’autant plus grande que certains avaient en mémoire la lettre qu’Abdou Diouf, le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), avait adressée à leurs pays pour les inviter à apporter leurs suffrages au candidat francophone (voir J.A.I. n° 2323).
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