Libye : enlèvement de 14 Tunisiens travaillant dans une raffinerie

Les travailleurs ont été kidnappés, jeudi, par des éléments armés libyens à la périphérie de la ville de Zaouïa (48 km à l’ouest de Tripoli), ont indiqué les autorités tunisiennes. Il s’agit de la plus importante prise d’otage depuis l’enlèvement, le 12 juin 2015, de dix agents consulaires.

Un homme devant une raffinerie à Ras Lanouf, en Libye, en 2011. © Kevin Frayer/AP/SIPA

Un homme devant une raffinerie à Ras Lanouf, en Libye, en 2011. © Kevin Frayer/AP/SIPA

Publié le 17 février 2019 Lecture : 1 minute.

Quatorze Tunisiens travaillant près de Tripoli, en Libye, ont été kidnappés jeudi par une milice. Selon le militant tunisien des droits humains Mustapha Abdelkebir, les ravisseurs réclament la libération d’un de leurs proches détenu en Tunisie, et des négociations sont en cours.

Sur sa page Facebook, le ministère des Affaires étrangères indique qu’il « suit la situation des citoyens tunisiens […] kidnappés par des éléments libyens armés près de Zawiyah », une ville située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de la capitale libyenne. Selon la presse tunisienne, ils travaillaient pour la raffinerie de pétrole.

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Assurer un retour « sain et sauf »

« Le ministre a eu un entretien avec son homologue libyen pour insister sur la protection des personnes retenues, accélérer leur libération et assurer leur retour sain et sauf », expliquent les Affaires étrangères tunisiennes, ajoutant que le consulat tunisien en Libye s’efforce de mettre fin à la crise.

Ce dernier, fermé en 2015 après l’enlèvement de dix fonctionnaires de la diplomatie tunisienne, a rouvert en 2018. Le gouvernement libyen d’union nationale indique de son côté qu’il ne dispose pas d’information pour le moment et qu’il enquête à ce sujet.

Si ce type d’incident est récurrent, il s’agit de la plus importante prise d’otage depuis l’enlèvement, le 12 juin 2015, des dix agents consulaires par une milice armée qui voulait arracher la libération d’un de ses chefs, Walid Glib, détenu en Tunisie dans le cadre d’une enquête pour « terrorisme ». Les Tunisiens avaient été libérés au bout de quelques jours et Walid Glib avait finalement été expulsé vers Tripoli.

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