Signature d’un accord pour la construction d’un gazoduc entre l’Éthiopie et Djibouti

L’Éthiopie et Djibouti viennent de signer un accord pour lancer la construction d’un gazoduc permettant d’amener le gaz naturel éthiopien jusqu’à un terminal d’exportation djiboutien aux abords de la Mer Rouge.

Le port autonome et la ville de Djibouti., en 2015 (illustration). © Vincent Fournier/JA

Le port autonome et la ville de Djibouti., en 2015 (illustration). © Vincent Fournier/JA

Publié le 18 février 2019 Lecture : 1 minute.

Un accord signé samedi prévoit la construction d’un gazoduc reliant l’Éthiopie à Djibouti. Cette infrastructure sera construite et exploitée par POLY-GCL Petroleum Investment, une coentreprise formée par l’établissement public China POLY Group Corporation et la holding Golden Concord Group, basée à Hong-Kong, qui exploite depuis 2013 les gisements de Calub et Hilala en partenariat avec l’État éthiopien.

Le groupe chinois  avait signé il y a plus d’un an un mémorandum avec le gouvernement djiboutien dans lequel il s’engageait à investir 4 milliards de dollars (3,94 milliards d’euros), pour construire ce gazoduc, ainsi qu’une usine de liquéfaction de gaz et un terminal d’exportation situés à Damerjog, proche de la frontière somalienne.

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Il était prévu que ce projet soit opérationnel en 2018, mais les autorités djiboutiennes ont reporté cette échéance à 2020.

La base d’une répartition équitable des bénéfices

Samedi 16 février, Yonis Ali Guedi, ministre djiboutien de l’énergie a affirmé à Reuters que cet accord définit « les termes clés qui serviront de bases » pour l’établissement des prochains contrats gaziers. « C’est le projet le plus onéreux jamais construit dans la Corne de l’Afrique. Les deux parties ont trouvé un accord qui leur permettra de bénéficier équitablement du projet », a-t-il ajouté.

Alors que les premiers gisements de gaz éthiopiens ont été découverts dans le bassin d’Ogaden au cours de années 1970, cet accord signé entre Djibouti et l’Éthiopie s’ajoute à d’autres projets d’exploitation de gaz prévus en Tanzanie et au Mozambique. Cela pourrait faire de la façade maritime de l’Afrique de l’Est l’une des principales zone d’exploitation de gaz liquéfié dans le monde.

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