Maintien de la paix : une spécialité tunisienne

Publié le 25 juin 2007 Lecture : 1 minute.

La Tunisie va-t-elle participer à une opération onusienne de maintien de la paix au Darfour ? On en parle beaucoup actuellement. Depuis 1960, elle a accumulé en ce domaine une expérience considérable :
– Congo (1960 et 1963) : au lendemain de l’indépendance, des troupes africaines et asiatiques, sous bannière onusienne, ont été appelées à remplacer l’armée coloniale belge. 2 261 soldats tunisiens y ont, dans un premier temps, participé ; puis 1 100 à partir de 1962.
– Sahara occidental (1991 et 1997) : 9 officiers ont participé en tant qu’observateurs au contrôle du cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario.
– Cambodge (1992-1993) : un contingent tunisien de 850 hommes a participé au désarmement des groupes armés, protégé les réfugiés et soigné plus de 10 000 Cambodgiens. Une soixantaine d’autres ont participé à la mission de l’ONU dans ce pays.
– Somalie (1993-1994) : des soldats tunisiens ont assuré la sécurité des installations de l’ONU, tandis que des médecins dispensaient des soins à la population.
– Rwanda (1993-1995) : 60 Tunisiens faisaient partie des observateurs africains au début de la guerre civile. En 1994, un contingent de 826 soldats s’est déployé au nord-ouest du pays.
– Au Burundi (1994), en Namibie (1994-1997), à Haïti (1994-1995), aux Comores (1997-1998), en Éthiopie et en Érythrée (1977-1978), ainsi qu’au Kosovo (1999), des officiers tunisiens ont opéré sous l’égide de l’ONU.
– RD Congo (depuis 2000) : 27 officiers y travaillent en tant qu’observateurs, tandis que plus de 200 militaires assurent la sécurité du siège du commandement de l’ONU et des personnalités présentes sur place.

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