L’effet « Branly »
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L’engouement pour le musée du Quai Branly est tel que la France redécouvre ses collections coloniales. Les musées de province dépoussièrent leurs trésors ethnologiques et les exposent. Ceux de Rennes, Rochefort, Rouen, La Rochelle, Toulouse, Lyon, Angoulême, Dieppe ressortent des pièces « exotiques » oubliées depuis longtemps au fond de leurs réserves, programment des expositions, organisent des conférences. Du coup, le marché des « arts premiers » est dopé. On assiste à des ventes records : 5 millions d’euros pour un masque blanc du Ngil fang en juin 2006, 3,5 millions d’euros, le 17 mai dernier, pour une tête en bronze oba du Bénin.
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