La SEEG dans le rouge
La Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg), filiale du groupe Veolia Water, s’apprête à annoncer un résultat négatif pour l’exercice 2006 (alors qu’il était positif de 1,48 million de dollars en 2005) lors de son assemblée générale, le 28 juin. Parmi les causes de ses déboires figurent l’apurement d’un contentieux fiscal avec l’administration gabonaise, mais aussi le déficit pluviométrique. Celui-ci s’est aggravé au premier trimestre 2007, puisque la Seeg a dû importer des groupes électrogènes pour assurer la continuité du service. Dix ans après sa privatisation, la Seeg a investi 211 milliards de F CFA (322 millions d’euros) entre juin 1997 et juin 2006.
Malgré cette contre-performance, le groupe français maintient son intérêt pour l’Afrique subsaharienne, puisqu’il est candidat à la reprise de la Société nationale des eaux du Cameroun (Snec). La présentation des offres financières est prévue le 3 juillet prochain. Face à lui, seul l’Office national de l’eau potable (Onep) du Maroc reste en lice.
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