Algérie : face à Bouteflika, pas de consensus de l’opposition pour une candidature commune
18 leaders de partis et personnalités politiques ont participé, mercredi 20 février à Alger, à la rencontre de l’opposition initiée par Abdallah Djaballah (FJD). Au bout de plus de quatre de heures de débat, les protagonistes n’ont réussi à trancher ni sur l’option d’une candidature unique face à celle du président Bouteflika, ni sur celle d’un boycott collectif du scrutin. Coulisses.
![Abdallah Djaballah lisant le communiqué final adopté à l’issue d’une réunion de l’opposition, mercredi 20 février 2019 à Alger (à sa droite l’islamiste Abderrazak Makri, à sa gauche l’ex-chef du gouvernement Ali Benflis). © YouTube/africanews](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/02/21/opposition-algrie.png)
Abdallah Djaballah lisant le communiqué final adopté à l’issue d’une réunion de l’opposition, mercredi 20 février 2019 à Alger (à sa droite l’islamiste Abderrazak Makri, à sa gauche l’ex-chef du gouvernement Ali Benflis). © YouTube/africanews
![Des manifestants contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, vendredi 1er mars à Alger. © Anis Belghoul/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/03/01/sipa_ap22308302_000001-e1551604794360.jpg)
Démission de Bouteflika : les six semaines qui ont ébranlé l’Algérie
Confronté à une mobilisation populaire d’une ampleur sans précédent, Abdelaziz Bouteflika a annoncé mardi 2 avril sa démission de la présidence de la République. Retour sur ces six semaines qui ont ébranlé l’Algérie et mis un terme à un régime en place depuis vingt ans.
S’ils n’ont pas réussi à adopter une feuille de route commune, les participants à ce sommet se sont entendus sur une chose : leur soutien aux rassemblements et manifestations observés ces derniers jours dans plusieurs régions du pays, et visant à dénoncer la candidature de l’actuel président de la République à un cinquième mandat. Ils ont mis également en garde contre le recours à la répression pour les contenir. « Nous avons été devancés, hélas !, par la mobilisation populaire contre la continuité de ce système », confie à Jeune Afrique un chef de parti, qui a quitté la salle quelques minutes avant la fin de la rencontre.
>>> À LIRE – Présidentielle en Algérie : vers une candidature commune de l’opposition ?
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![Des manifestants contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, vendredi 1er mars à Alger. © Anis Belghoul/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/03/01/sipa_ap22308302_000001-e1551604794360.jpg)
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