Tanzanie : une dirigeante de l’opposition arrêtée

La dirigeante de la branche féminine du principal parti d’opposition tanzanien, le Chadema, a été arrêtée pour propos « séditieux », ont affirmé dimanche des membres de cette formation.

Affiche de campagne de Tingatinga (le « bulldozer »), à Dar es-Salaam, en octobre 2015, avec le visage du président John Magufuli. © Khalfan Said/AP/SIPA

Affiche de campagne de Tingatinga (le « bulldozer »), à Dar es-Salaam, en octobre 2015, avec le visage du président John Magufuli. © Khalfan Said/AP/SIPA

Publié le 24 février 2019 Lecture : 1 minute.

Halima Mdee, une députée et avocate de 40 ans, a été arrêtée samedi à Dar es Salaam, la capitale économique de la Tanzanie, après avoir rencontré des électeurs.

Mme Mdee, qui critique ouvertement le président tanzanien John Magufuli, avait été arrêtée à plusieurs reprises en 2018, accusée de l’avoir insulté.

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Selon son parti, l’interpellation de Mme Mdee est le dernier exemple en date de la répression exercée par le gouvernement à l’encontre de ceux qui le critiquent. Une accusation rejetée par le gouvernement.

L’arrestation de Mme Mdee « fait partie d’un plan de la police contre les partisans, membres et dirigeants du parti », affirme le Chadema dans un communiqué.

La police n’a pas réagi dans l’immédiat.

Un autre dirigeant du Chadema, Joseph Mbilinyi, avait été arrêté jeudi et libéré dans la journée.

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Le président du Chadema, le député Freeman Mbowe, et sa collègue de l’opposition Esther Matiko, sont en détention depuis novembre pour ne pas avoir obéi à deux citations à comparaître devant un tribunal pour protestations illégales.

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