Gabon : minoritaire à l’Assemblée, l’opposition se cherche un espace pour peser politiquement

Le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale doit prononcer son discours de politique générale mardi devant la nouvelle Assemblée nationale, où le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) occupe l’écrasante majorité. Une partie de l’opposition s’apprête de son côté à lancer un appel pour une manifestation nationale le 31 mars pour demander une « clarification de la situation constitutionnelle ».

Le Palais Omar Bongo, siège du Sénat, à Libreville. © Wikimedia Commons

Le Palais Omar Bongo, siège du Sénat, à Libreville. © Wikimedia Commons

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Publié le 26 février 2019 Lecture : 4 minutes.

« Cela va être une purge, ces cinq années [jusqu’à la prochaine présidentielle] ». Au lendemain des élections législatives d’octobre 2017, ces quelques mots énoncés dans un soupir par un membre du Rassemblement héritage et modernité (RHM) en disaient long sur l’ambiance au sein de l’opposition.

La « revanche » de la présidentielle de 2016, promise par certains cadres, avait donc été à sens unique. L’opposition, qui n’est pas parvenu à constituer la grande union espérée pour le scrutin législatif, n’a réussi à envoyer que 17 députés dans une Assemblée qui en compte 143. Même ses poids lourds, dont Guy Nzouba-Ndama (Les Démocrates) ou Alexandre Barro-Chambrier (RHM), ont échoué à conquérir un siège

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