La dette africaine en question

Publié le 26 avril 2005 Lecture : 1 minute.

La dette africaine a été au centre des discussions des pays riches (G7) lors des assemblées du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (16-17 avril à Washington). Faute de compromis, elle sera à nouveau à l’ordre du jour du sommet du G8 (G7 + Russie), du 6 au 8 juillet, à Gleneagles, en Écosse. Selon les derniers chiffres du FMI, la dette africaine s’élève à 284 milliards de dollars en 2005, soit seulement 9,3 % de la dette de l’ensemble des pays en développement. Son poids ne cesse de diminuer : de 67 % du PIB en 1997 à 37 % en 2005. De même pour le service de la dette : 25 milliards de dollars en 2005 (5,3 % du total PVD), soit 9 % des recettes d’exportations de biens et
services. Le continent n’est donc pas sévèrement endetté. Le problème est dans le détail : sur les trente-huit pays lourdement très endettés, trente-deux sont africains. Et ils sont incapables de rembourser leurs créances. La dette bilatérale est en cours de règlement. Reste le contentieux de la dette multilatérale (40 milliards de dollars) : les Britanniques, qui accueillent le G8, proposent son effacement immédiat grâce à un apport supplémentaire d’aide.

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